Développement Personnel,  Psycho

Les pensées alternatives

Il y a des jours où tout va mal… Mais quelques pensées bien choisies et l’on va mieux. En effet, notre cerveau est fortement plastique. Il s’habitue à un cercle vicieux négatif  mais aussi positif.

Les pensées alternatives sont l’outil idéal pour se recentrer sur le positif quand tout semble converger contre nous. Et plus on les pratique, et plus elles viennent facilement. C’est un ressort à enclencher quand on sent le découragement, la tristesse ou la colère poindre.

Les pensées alternatives, qu’est-ce que c’est ?

Rater son train, échouer à un examen, ne pas être retenu pour un emploi, être largué ou bien encore être à bout de nerfs à cause de ses chers bambins… Dans une multitude de situations délicates, nous avons des pensées négatives.

« J’en ai marre, c’est toujours comme ça ! » « Je suis nul, j’arrive jamais à rien » « Les autres m’en veulent » « Qu’est-ce j’ai encore fait ? » « Les trains sont toujours en retard » « Il aurait pu m’attendre » « Il me déteste » et caetera et caetera.

Stop aux pensées négatives !

Les pensées négatives nous enferment dans un cercle vicieux. Exemple : Le recruteur de l’entreprise de rêve pour laquelle j’ai postulé m’envoie un mail pour me dire que je ne suis pas retenu. Patatras ! Je suis déçu et triste (c’est normal, rassurez-vous !) mais immédiatement les pensées arrivent : « c’est de ma faute, je n’étais pas à la hauteur, de toute façon je suis toujours nul, j’y arrive jamais, je suis un loser. »

Cette mésestime de soi induit automatiquement un nouveau plantage à l’entretien suivant… qui renforce les pensées négatives qui elles-mêmes renforcent le probable échec auquel on s’attend.

À la place, on aurait pu se dire :« Bon, d’accord, il ne m’a pas pris. Ce n’est pas moi le problème, mais l’inadéquation entre mon offre et son besoin. Nous ne nous sommes pas compris. Ok, bon, analysons ce qui n’a pas marché pour mieux rebondir. » etc. Une multitude de pensées alternatives peuvent être trouvées face à des pensées négatives.

Un tableau pour s’entraîner aux pensées alternatives

Au début, un tableau peut être utile pour s’entraîner. À tête reposée, notez la situation qui a généré le stress, les pensées que vous avez eu à ce moment-là, et puis essayez de trouver pour chaque pensée automatique une pensée alternative. Vous verrez qu’en fait elles viennent très vite. Il suffit de prendre un peu de recul et d’envisager la situation sous un autre angle :

      • à la place de l’interlocuteur
      • si j’étais un simple témoin
      • la situation si j’étais un proche

Comment toutes ces personnes auraient-il agi ou réagi ? Cela donne des pistes de pensées alternatives. Voici ci-dessous un exemple de tableau d’auto-observation :

Quelques exemples de pensées alternatives…

Le cercle vertueux des pensées alternatives

Après plusieurs mois d’entraînement, vous constaterez que les pensées alternatives viennent de plus en plus facilement. C’est avec la pratique que le cerveau apprend à penser différemment, à se focaliser sur les éléments positifs.

Alors, un jour, vous-aussi, vous vous surprendrez d’avoir stoppé net une colère qui monte grâce à ces pensées qui recentrent sur l’action : « bon, pourquoi je m’énerve ? Ah d’accord, c’est ça. Que puis-je faire tout de suite pour inverser la tendance ? » et le tour est joué !

Pour aller plus loin avec les pensées alternatives

http://www.psychologies.com/Therapies/Toutes-les-therapies/Psychotherapies/Articles-et-Dossiers/Reprendre-sa-vie-en-main-avec-les-TCC

http://www.espaceantistress.com/n2.htm

Source de l’article : Christian Dif de http://www.blogovnia.fr/

2 commentaires

  • Tani

    Perso je pleinement conscience de ma valeur et je dirai même que je suis amoureuse de moi même ce qui me fait chier c de percuter comment par exemple le recruteur avec lequel on ne s’est pas compris me perçoit qui s’est en fait basé sur une multitudes de clichés et une partie de la société qui vit complètement sur un enchaînement de clichés absurdes qui évoluent de cause à effet, en d’autres termes ce « moi » faux qu’ils prennent très au sérieux et dont ils font subir des conséquences lourdes… archi frustrant

Vous en pensez quoi, vous ? Laissez-nous un petit commentaire!