déprime
Développement Personnel

Comment sortir d’une déprime

 Sortir d’une déprime n’est pas aussi facile qu’on le pense. Pour l’avoir vécu moi-même, je vous raconte aujourd’hui comment je m’en suis sortie et ce qu’elle a bouleversé dans ma vie, il y a quelques années de cela.

A l’époque, mon existence était plutôt cabossée et pleines d’embûches. Je n’en pouvais plus, je n’y arrivais plus, j’étais à bout de forces ! Mauvais boulot, compagnon pas cool, enfants à la dérive, famille absente…

Puis, un jour, en ouvrant les yeux, j’ai pris conscience que tout cela devait changer. Oui, mais comment ?

Déprime ou l’envie de changer de vie

sortir d'une déprime
Quand tout va mal, la vie n’a pas de sens !

Nouvel objectif, nouveau challenge, nouvelle priorité… Changer de vie ou du moins la façon de la gérer.

Prendre sa vie en main, ne plus laisser les autres nous manipuler, ne plus subir par omission, se sortir de cette déprime qui nous fait si mal…

Arrêter de nier, de se voiler la face, d’espérer et d’attendre. Ne plus croire que les autres peuvent tout faire à notre place. Apprendre à ne plus gémir, à se plaindre…

Le poids des responsabilités et de la culpabilité que l’on porte sur nos épaules depuis si longtemps est désormais effaçable..

On a payé l’ardoise et au prix fort, de surcroît !

Tel un âne qui ploie sous le fardeau trop lourd des mauvais choix et des conséquences de ces choix, sur nos épaules, on mesure aujourd’hui, la force physique et morale qu’il nous faut pour s’en sortir.

Cette dépression nous oblige à grandir, à prendre conscience que le temps passe trop vite, trop mal et pas assez en accord avec soi-même …
On regarde en arrière et l’on se demande ce que l’on a fait depuis tout ce temps, à part végéter, fuir et se renier ?

Coupable et mal-aimé

En fait, on se sent toujours coupable, mal-aimé, mal compris, pas accepté des autres, pas à notre place…

La culpabilité (cette foutue barrière) nous amène à un amour-propre qui devient très vite, un amour-sale, corrompu et exacerbé par un orgueil démesuré.

« Le mal dans sa peau » devient un leitmotiv qui nous permet de nous complaire dans le malheur, la souffrance ou les douleurs. On s’y sent bien, on n’a pas besoin d’autre chose.
On ne veut rien d’autre, pour qui, pourquoi et surtout pour quoi faire?

Notre propre existence n’a pas de valeur, n’a pas de signification particulière, nous ne sommes pas des individus exceptionnels, nous valons que ce que les autres en disent et par conséquent, on vit sur les acquis qui nous ont été donnés depuis l’enfance.

Erreur ! Rien n’est venu tout seul, tout a été construit petit-à-petit par soi et seulement influencé par les autres. Caméléons, nous le sommes tous. Certains plus que d’autres, certes.

Opportunistes et manipulateurs

Et puis, il a ceux qui s’arment en victimes, « en récipients » et ceux qui deviennent des bourreaux , des vampires, qui vous assèchent de toute matière exploitable.

Tous ceux que l’on dénonce désormais : les manipulateurs, les pervers narcissiques, les #balancetonporc

Escroquerie aux sentiments ou l’histoire d’un manipulateur de Marie Da Cruz sur amazon

Ceux-là même qui se rassasient jusqu’à la lie, nous vidant de tout et une fois repus, s’en vont, nous laissant à notre néant, à notre désespoir, à notre « mort ».

On n’a plus d’identité, plus de passeport pour la Vie ! On est anéanti, vide…

Pourtant, personne d’autre que soi n’est coupable dans ce genre d’affaire. Il faut des dominants et des dominés, c’est bien connu. Sauf, qu’à ce moment-là, on ne sait pas ou plus de quel côté on est.

Pour ma part, dominée, je le fus… Par mes parents, tout d’abord. Par mes professeurs ensuite, par mes amis, par mes copains, par mes amours, par mes enfants, par mes employeurs…
Je les ai toujours laissés faire, toujours. Ils ont tous pris ce qu’ils voulaient de moi : ma disponibilité, mon affection, mon travail, ma gentillesse, mon dévouement, mon existence…

J’ai donné, souvent avec mon cœur mais aussi souvent à contre cœur, mais toujours sans savoir leur dire non !

Alors, on subit… On continue de grandir en subissant les choix, les désirs et les envies des autres. On se laisse manipuler, on se laisse vampiriser, gentiment mais sûrement, au nom des valeurs que l’on s’imagine posséder : gentillesse et dévouement.

Tu es si gentille mais dans la déprime

« Marie, tu es si gentille ! » Tout le monde vous le dit, donc, c’est que ça doit être vrai ! Il vous faut alors être comme ça et pas autrement pour toujours correspondre à l’image que les autres ont de vous.

L’opinion que la société a de vous vous entraîne, du coup, dans une spirale sans mesure… On me « voit » comme ça, donc je suis comme ça !

Non, non et non pour sortir de la déprime !

On doit « être », devenir ce que l’on ressent au fond de soi, créer et perfectionner sans cesse, ce que notre cœur nous incite à faire, à écouter. Vous devez être Vous et personne d’autre.

Soyez Vous, Soyez Libre, Soyez Heureux !

Mettons-nous à notre écoute et pas à celle des autres. Vivons par nous et non par les autres !

Quelques moyens pour sortir d’une déprime

On peut ainsi perdre sa vie à espérer, à attendre une autre vie…qui ne viendra peut-être jamais si vous ne vous en donnez pas les moyens !

Sachez ce que vous voulez de meilleur pour vous, et vous seuls, et commencez dès maintenant à échafauder votre plus belle création : Vous !

Ne désespérez pas de ne pas y arriver tout-de-suite. Cela s’apprend et plus vous pratiquerez la confiance en soi, le lâcher-prise, l’envie de vous… Plus vous vous apprécierez et plus vous serez heureux !

Et si jamais vous ne savez pas comment faire, Mes Clés du Bonheur sont là pour vous guider…

Aujourd’hui, au moment où vous lisez ces lignes, je suis devenue enfin celle que j’ai toujours voulu être et heureuse !

J’écris, je m’occupe de ce blog qui est mon bébé chéri, je m’intéresse à moi, à vous, aux autres… Je suis curieuse de tout, j’observe, j’écoute, je mets en oeuvre… Bref, je me sens plus épanouie que jamais, j’aime la vie, ma Vie et celle des autres… désormais et à jamais !

Par conséquent, prenez bien soin de vous.

Je vous souhaite une très belle journée, avec tout mon amour.

(c) Marie Da Cruz

2 commentaires

  • Marie Da Cruz

    Salut zazoult,
    Merci pour ton commentaire laissé sur ce blog… Mais comment peux-tu te considérer ainsi, voyons ? Personne n’a le droit de te rabaisser ou de te traiter de « ratée », de « cruche » ou de tout autre qualificatif, s’il n’est pas positif ou constructif. Et ce, encore moins si c’est toi qui le pense ! Je te souhaite plein de bonnes choses à venir et prends le temps de t’occuper de toi. N’oublie jamais que la meilleure amie que tu puisses avoir à tes côtés… C’est TOI ! Je t’embrasse.

  • zazoult

    C’est marrant, j’ai 60 ans seule et je me retrouve dans ton écrit, pour l’instant j’ai vraiment l’impression d’être une ratée et une cruche, le début ou la moitié de la déprime

Vous en pensez quoi, vous ? Laissez-nous un petit commentaire!