Live Passion de VDC

VDC et sa Fender dans sa Live Passion

Dans la Live Passion de VDC : à la découverte de sa Fender

Dans ce « Coin Musique », vous pouvez nous raconter vos histoires, vos envies, vos désirs, tous vos rêves musicaux…
Page blanche aux sons, aux mélodies, aux textes, aux émotions  !

Aujourd’hui, découvrez un « Aficionado«  (signifiant amateur, qui désigne une personne passionnée d’une discipline – Wikipédia) : VDC !
Passionnément, il nous livre ici,  son parcours et ses « états d’âme d’un  » guitariste » passionné de bonne musique ».
Ne perdons plus de temps, écoutons-le parler de ses « amours » : ses guitares !

Celle par qui tout commença !

 « Et puis »… elle est arrivée ce jeudi 21 février 2013…

Une…non ! Ma FENDER Télécaster American Deluxe lite Ash couleur Butter-scotch Blonde….Provenance directe des US , fabriquée dans les usines de Corona-Californie a partir du précieux bois de « frêne des marais » faite d’une seule pièce et dans le respect des sonorités de 1952 dont elle est la fidèle réédition…Tonalité, tradition et innovation voilà le merveilleux objet déballé fébrilement sur la table de mon bureau !

Une simple guitare me direz-vous… Non ! Le Graal de tout guitariste même amateur mais néanmoins passionné dont je fais partie !

Le « Must » de chez FENDER.

Pour comprendre il me faut vous raconter que je rêve de cet instrument, de cette marque et de son histoire musicale, depuis qu’un jour, a l’âge pubère de mes 14 ans, mon frère aujourd’hui décédé, m’invita à plaquer mes premiers accords « du pénitencier » sur une guitare…

Le ver était dans le fruit, ou plutôt la révélation était dans l’esprit ! Fini les complexes, fini le petit rigolo, fini les longues journées d’ennui…. J’allais devenir un « Guitar´ Héro » !!

Élevé au Blues- Rock bercé par le son de Clapton, des Stones ou des Queen et après avoir abusé des Dire Streets et Led Zep’, vu Santana en concert, l’envie de jouer de la guitare s’affirma comme une évidence.

Balavoine chantait comme pour présage…

« Et partout dans la rue
J’veux qu’on parle de moi
Que les filles soient nues
Qu’elles se jettent sur moi
Qu’elles m’admirent, qu’elles me tuent
Qu’elles s’arrachent ma vertu
Pour les anciennes de l’école
Devenir une idole….
 »

Aucun doute ! Il fallait que je joue …il fallait que je sois celui qui deviendrai le catalyseur de tous les regards au son de ses notes et riffs ravageurs. Je m’imaginais déjà sur scène jouant à en perdre le contrôle comme dans les concerts de mes idoles et suant dans la chaleur moite des spotliths, le regard hagard, dans une attitude de rock star transcendé par la communion avec ses fans du premier rang.

Je souris encore au souvenir de ces heures passées sur une plage de Leucate, autour d’un feu de camp, accroché a une trop vieille folkeuse au manche déformée mais réussissant à faire l’animation et sans prétention, un peu sensation auprès de ces filles qui fredonnaient avec moi les standards de l’époque. Celles-là même qui au final, rentraient toujours avec le « blond surfer » pendant qu’il ne me restait plus que la chaleur du feu et les éventuelles propositions de celle qu’on a oublié ou qui, comme on dit… avait un physique pas facile ! Pfft… Le Guitar’Hero avait des allures de Guitar’Zéro !!!!

Mais plus question de stopper en moi cette merveilleuse passion qu’était devenue la guitare !

Le groupe « Téléphone » venait de débarquer pour dépoussiérer le rock Français et avec deux amis d’enfance nous passions nos fins de semaine à fracasser de « l’hygiaphone » et à rugir comme des « Bombes Humaines » dans un garage de province.

Plus tard dans les années 80, John Miles composait ce magnifique hymne à la musique …

« To live without my music
Would be impossible to do.
In this world of troubles,
My music pulls me through… »

Alors, à 25 ans, j’achetais ma première « vraie » guitare électrique, une « Vantage VS696 » de fabrication japonaise, venant compléter une mauvaise imitation de « Gibson LesPaul » noire qui me suivait depuis mes 17 ans.

Je traînais aussi ma vieille Folk dont je ne sais même plus la marque, mais surtout j’assouvissais ma passion avec le trait de caractère, qui de la bouche de mes amis me rattrape dès qu’il s’agit d’un achat pour moi seul : le fameux dilemme culturel du « tout-au-plus- économique » !

« Et puis »…pourquoi payer cher un instrument …« et puis »… tu le maîtrises encore mal… « et puis »… c’est le look qui compte…« et puis »… il y a les enfants… « et puis »… il y a la famille…« et puis »… il y a la maison…« et puis »… il y a surement plus urgent…« et puis »… il y a sûrement plus utile…« et puis »

Et la longue litanie des « et puis » n’en finissait plus de me brider, et tous ces « et puis » masquaient surtout la sacro-sainte question post-éduco-familial qui m’interpellait inlassablement comme a chaque fois que ma fille désirait avoir plusieurs paires de chaussures à la mode…oui, cette question lancinante et castratrice du plaisir …En as-tu vraiment besoin !!!

Malgré tout j’avais compris une chose : jouer d’un instrument ça n’est pas fait pour épater les autres, mais c’est au contraire pour soi, pour s’affirmer au-travers de ses propres sentiments, pour s’évader au son de ces rythmiques ou arpèges qui nous touchent à l’oreille et au cœur. Pour développer ces merveilleux sens que l’on possède tous et qui sommeillent en nous !

L’émotion par sa propre créativité en devenant l’acteur de son art.

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Une chose devint plus claire encore, la relation avec sa guitare devient au-fur-et-à mesure plus forte et presque fusionnelle et même si mes guitares ont peu de prestige, chacune d’elles a son histoire , sa tonalité et donc sa musique à jouer … Elle est classique alors la mélodie sera harmonique et douce , elle est folk alors la rythmique sera enjouée et gaie , elle est électrique alors les riffs seront rock-blues.

Mais bon, malgré ces révélations, la raison avait pris le dessus et puis pour progresser il faut exercer, beaucoup, tous les jours et avoir du temps, ce temps si éphémère dans le tourbillon du quotidien… Damned ! Encore ce « et puis ».

Alors l’envie de posséder une relique de la marque de légende s’est émoussée, « et puis » un jour, s’en est allée se tapir dans un recoin de l’âme…

Pire, avec la carrière, l’éducation des enfants, la promiscuité du foyer familial, la vie quoi, c’est aussi la passion de jouer qui s’en est allée… Les guitares ont rejoint leurs étuis dans le noir placard de l’oubli, les années passèrent à la vitesse d’un vieux 78 tours et pendant 2 décennies je ne touchais plus le manche à cordes…

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Cependant les aléas de la vie sont curieux car par le truchement de tout un concours de circonstances familiales et professionnelles, ma route me ramena vers mon pays de naissance un matin de janvier 2011 : le Portugal.

Après une découverte de ce pays quitté, en théorie définitivement, 42 ans plus tôt et dont finalement je ne connaissais pas les trésors, je m’installe, seul, dans une belle maison moderne nichée au cœur d’un terrain de golf, autre de mes passions, mais surtout à deux pas de la beauté sauvage d’une mer lusitanienne.
Très vite, malgré le rythme de mes nouvelles fonctions professionnelles et le dépaysement total auquel je devais m´habituer, c’est là que je me suis rendu compte qu’en fait je n’avais jamais vécu un jour de ma vie seul…Très vite, donc un manque se fit sentir dès les premiers soirs et surtout les Week-End.

Était-ce le contre coup de la soudaine solitude ? Non car je me découvrais d’un calme et d’une sérénité qui apaisaient toutes mes angoisses liées a ce changement radical de vie. Était-ce l’ennui qui commençait à faire son travail de sape et qui créait ce manque presque physique ?

Je ne savais le dire mais soudain tout s’éclaira !

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Il est vrai que pour meubler le silence de cette grande maison il ne se passait pas une minute sans que j’écoute mon Ipod branché au superbe Système Surround du logis. Ayant la chance d’avoir deux grands enfants passionnés de superbes mélodies et partageant avec eux le jeu de « celui qui découvre la super musique ou artiste avant qu’il ou qu’elle ne passe sur toutes les radios » nous nous retrouvons sur des goûts musicaux proches. Ajoutez à cela, mon penchant prononcé pour les musiques blues-rock-folk si possible d’artistes pas trop commerciaux ou bien encore des bons guitare-voix-live et vous obtiendrez le panel de ma playlist musicale qui tourne à fond, remplissant de musique mon nouvel espace de vie.

La musique ! Mais oui voilà ce qui manquait! Je redécouvrais cette sensation, cette émotion à se laisser bercer par une mélodie mélancolique dont le texte si fort semble écrit pour vous. Cela devint encore plus limpide, quand je me suis souvenu que le sentiment est tellement plus fort si c’est vous qui la produisez, cette musique.

Plus de freins, ni motifs valables pour ne pas revenir à mes Amours d’antan ! Les guitares doivent ressortir de leur exil !

Aie ! Pas simple le transport d’étuis rigides en cabine d’avion, donc après un premier périple pour ramener, mais là c’était impératif, une magnifique électro-acoustique Applause by Ovation ayant appartenu a mon frère, je me décidais à réinvestir dans l’achat d’une guitare sur place.

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Double Aie ! Le Portugal ne possède pas une boutique d’instruments à tous les coins de rue, même a Lisbonne et encore moins a 100 km de distance, lieu de ma petite bourgade de résidence : Obidos.

Internet me déniche quand même le magasin du coin et je m’y rends à grands pas.

Stop ! Que vas-tu prendre ? Heu… Une guitare… Heu…Pas chère… ReStop ! Quelle Marque? Ah mais heu… On verra ce qu’ils ont… « Et puis….. » Oupss !!!!

L’envie, urgente, presque douloureuse, de jouer l’emporta sur la réflexion, cependant je réussissais de belle manière la négociation d’une magnifique guitare électrique aux reflets vert-d’eau de la marque « Jack and Danny Brothers » très originale et d’une bonne qualité sonore ainsi que de parfaite facture de fabrication.

Et puis… ils n’avaient pas de FENDER ou du moins pas LA …FENDER !!! Oui … Je sais !

Ne voulant pas me fâcher avec mes voisins hypothétiques puisque finalement j’en ai très rarement, mais c’est une autre histoire ! Je pris donc un ampli Line6 qui malgré ses 15watts envoie du lourd ! Le tout rapidement embarqué dans la voiture pour un prix raisonnable, je réaménageais le salon pour créer mon espace instrumental et musical. Là, j’étais enfin chez moi !

Depuis, il est rare que je puisse passer un jour sans m’exercer sur une des guitares qui accompagnent aujourd’hui ma vie, comme des amies fidèles, réceptives à mes joies, mes peines ou simplement parfois à ma nostalgie. Je prends de temps en temps plaisir à réadapter une chanson qui me plait et à en enregistrer une vidéo personnalisée sur un extrait de film et dont je publie modestement le contenu sur Youtube. J’ai toujours aimé la cohésion qu’il peut exister entre une belle musique, une voix, de jolies images et un texte touchant. Peut-être qu’en fait c’est tous ces penchants pour le son, l’image, le numérique, toutes ces nouvelles technologies qui font que je suis aussi passionné de cinéma.

Ou bien serait-ce la suite logique de ce désir venu de l’enfance et chanté par Starmania… «J’aurais voulu être un artiste et pouvoir faire mon numéro ! » Oui, il y a de grandes chances. Il en reste des brides, forcément, même si je ne regrette en rien la direction que prit ma vie depuis toutes ces années. Peu importe que ma voix n’est aucune exception particulière et peu importe si je n’ai pas le « touché » d’un Mark Knopfler, je prends toujours un immense plaisir à jouer et a chanter des chansons qui me touchent même si elles sont loin de mes capacités vocales ou guitaristiques.

C’est en forgeant que l’on devient forgeron !

Depuis lors, ma vie s’écoulait tranquillement entre travail et pauses musicales pour lesquelles grâce á la phénoménale vidéothèque de cours de guitare sur youtube, je tente de me perfectionner tous les jours car depuis je n’ai plus seulement envie de jouer mais j’ai envie de « bien jouer ». La pratique me permet aussi de temps en temps de commencer à créer mes propres compositions, je vous rassure, encore très amatrices.

C’est par une belle soirée, début du printemps de 2012, sans forcément y avoir prêté attention sur le moment, qu’une sensation d’inachevé est revenue me titiller.

J’avais invité 2 amies golfeuses à venir passer un séjour chez moi pour leur faire découvrir les trois magnifiques parcours de 18 trous, aux alentours de ma nouvelle maison et bien évidemment nos soirées s’animaient au son de la guitare et même parfois du Karaoké.

L’une d’elle, sans vraiment le faire exprès, ne vit pas la douleur presque lancinante que subirent mon cœur et surtout mon ego, lorsqu’après avoir joué les accords d’un « hôtel California » hésitant, elle me dit sans détour : « c’est marrant, mon mari le joue aussi… et ça sonne pas pareil ! » Vexé, j’argumentai que le matériel et sa qualité comptait beaucoup pour bien reproduire parfois des mélodies si profondément ancrées dans nos mémoires. Et là, misère de moi, elle me lâcha tout de go : «ah c’est peut parce sa guitare, à lui, c’est une FENDER ! »
Le mot, la marque, le mythe tout me revenait d’un coup, et avec cette grande vague de nostalgie venait la question qui ne quittait plus mon esprit. Pourquoi depuis tout ce temps tu n’as toujours pas acheté une guitare FENDER ? Par manque de moyens? Non, car même si je dois faire des arbitrages financiers du fait des responsabilités m’amenant á subvenir aux besoins de ma famille vivant en France et en même temps, palier a tous mes frais de vie au Portugal. Mes émoluments de part mon métier, me permettent depuis pas mal d’années, de pouvoir joindre l’utile a l’agréable et donc je pouvais sans problème, financer cet achat plaisir. Alors pourquoi ne l’avais je pas fais ?

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C’est alors qu’une certitude me vint et je pensais qu’il n’y aurait plus aucun doute possible : j’allais enfin acheter une FENDER.

Ah…, pas facile de s’y retrouver dans l’offre plus que pléthorique de FENDER. Les versions disponibles sont tellement nombreuses qu’au moment du choix, on ne peut qu’être perdu. Entre les nouveautés, les rééditions, les modèles signatures, les reliques vintages, … difficile au final de les identifier aisément et de savoir laquelle nous conviendra …

La longue quête sur internet commença et par naturel ou par déformation professionnelle je me lançais à faire tous les comparatifs possibles en surfant régulièrement sur la multitude de sites marchands, blogs, forums et j’en passe.

Au bout de 6 mois de recherche je n’étais toujours pas décidé sur le modèle, cependant une conviction se dessinait : toute cette attente, tout cet engouement pour cette marque devait se traduire par de l’authentique ! Pas question de commettre une erreur de choix qui annihilerait tout le plaisir. Pour comprendre l’importance du choix, il est important de remonter à la genèse de la légende et comprendre pourquoi cette marque est aussi adulée par tous les musiciens de rock professionnels ou amateurs.

Plongeons nous donc dans l’histoire.Fort d’une expérience en tant que réparateur d’instruments, installé en Californie dans la province de Corona á la lisière d’une magnifique forêt de grands frênes trempant leurs racines dans l’eau des marais, celle par qui tout débuta entrait en gestation. La philosophie initiale de Léo FENDER fut simple : inventer un instrument qui serait aussi facile à fabriquer qu’à réparer avec des pièces qui pourraient être facilement remplacées, d’où l’invention du manche vissé et non plus collé comme il était coutume chez ses concurrents et l’utilisation des bois d’aulnes ou de frênes attenants. Cette innovation fut une véritable révolution.
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C’est ainsi qu’en 1948 l’ébauche de la « Telecaster » naquit, au début sous le nom de Broadcaster. L’état civil rejeta le nom de Broadcaster en 1950 et elle dut être rebaptisée par son créateur. Ainsi, la Telecaster fut la première guitare électrique solid-body (corps massif) de l’histoire de la musique à être commercialisée à une très grande échelle, suivie de sa petite sœur, la Stratocaster en 1954. La Telecaster fut présentée pour la première fois au show de Chicago en 1951. Les premières Telecaster sont communément appelées par les collectionneurs « Black guard », autrement dit « plaque de protection noire » en référence à ce pickguard autrefois en bakélite (ancêtre du plastique) qui faisait si merveilleusement bien ressortir la pâleur de sa peau si claire.

Elle entame alors son ascension effrénée jusqu’à devenir un instrument indispensable sur scène comme en studio. Bénéficiant d’une conception ingénieuse, elle se distingue par sa merveilleuse forme à l’élégance simple et sa fonction utilitaire à toute épreuve. Les modifications minimes subies depuis lors par la Telecaster témoignent incontestablement de sa justesse originelle essentielle.

La plupart des guitaristes de Blues et de Rock sont amenés, un jour, à jouer sur un modèle de Telecaster, et très nombreux sont ceux qui affirment revenir au moins périodiquement à la simplicité, au dépouillement de cet instrument.

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Si la FENDER Telecaster a survécu à toutes les modes, c’est grâce à ses sonorités franches et directes. De nombreux musiciens légendaires l’ont adoptée et ont associé leur image à la silhouette caractéristique de cette guitare : Keith Richards des Rolling Stones bien sûr, mais aussi Joe Strummer des Clash, Bruce Springsteen qu’on surnomme Le Boss et plus récemment les musiciens de Franz Ferdinand et de Radiohead. D’autres guitaristes célèbres ont fait de la Telecaster leur instrument signature. La Telecaster a révolutionné la façon de jouer de la guitare, a changé la face de la musique et est devenue un instrument mythique. Bruce Springsteen a donné de nombreux concerts énergiques avec son Esquire. Un autre remarquable manieur de Telecaster est Andy Summers de The Police, son jeu de guitare a défini en grande partie le son du groupe. La Telecaster est sur les premiers albums de Led Zeppelin, et particulièrement pour le solo de l’iconique morceau de 1971 Stairway to Heaven. Le célèbre solo de la fin du morceau Hotel California des Eagles mêle le son de la double manche Gibson de Don Felder à celui plus acide de la Telecaster maniée par Joe WalshJeff Buckley utilise une Telecaster pour la majorité des morceaux composant son album Grace, et surtout pour son célèbre morceau « alléluia » en concert.

Depuis de nombreux modèles spéciaux ont été fabriqués au Japon, notamment des rééditions de modèles des années 60 et 70. Par ailleurs, poussé par la nécessité de produire des instruments à bas coût, FENDER a délocalisé une partie de sa production au Mexique, puis en Corée du Sud, perpétuant la tradition d’économie, mais avec le risque que ces modèles soient évidemment moins prisés par les amateurs.C’est d’ailleurs la mauvaise décision que je faillis prendre car après maintes informations lues et relues sur la toile, j’apprends que FENDER pour fêter son 60ème anniversaire a relancé en production des rééditions de son fameux modèle original ! La marque « Squier by Fender» de fabrication chinoise permet d’atteindre des prix hyper compétitifs et je dois avouer que je fus troublé par la lecture des essais ou avis d’utilisateurs qui définissent ces produits comme de très grandes copies des véritables FENDER et presque aussi bonnes en sonorité et confort de jeu.Il est était temps de se recentrer et ne pas lâcher l’objectif … de l’authentique et avec un numéro de série du pays de l’oncle Sam !!!

Je rassemblais encore et encore les arguments de mon choix : le modèle doit être une réédition au plus proche de celui de1952, surtout la couleur, la fabrication doit impérativement être faite aux États-Unis berceau de la marque et gage d’extrême qualité. A ce propos, depuis 1987, le Custom Shop FENDER est une « usine à rêves » qui produit des guitares qui sont à la musique ce que les Ferrari sont à la conduite. Les maîtres luthiers du Custom Shop FENDER de Corona, Californie, sont reconnus dans le monde entier pour leur talent et leur faculté à fabriquer des guitares d’exception. Qu’il s’agisse de créer un nouvel instrument custom de toute pièce ou de modifier un modèle existant, leur savoir faire est incomparable et démontre l’excellence FENDER.

La vraie décision fut prise début février 2013 et le constat sans appel : elle viendrait directement des USA !

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Je me rendais donc sur le site de Thomann Music plus grand exportateur de guitare FENDER au monde avec des entrepôts dans toute les grandes capitales européennes et notamment en Allemagne.

Le choix fut rapide puisque tout était maintenant clair sur le niveau de guitare recherchée et l’évidence s’imposait ; une FENDER Telecaster American Deluxe en coloris original blond fabriquée par le Custom Center, répondait a toutes la liste d’impératifs pré-requis.

Cette guitare m’accompagnera jusqu’à la fin de mes jours et comble du plaisir, ce type de guitare prends une valeur marchande a chaque année qui passe comme pour les grands spiritueux. Certains modèles des années 70 ou 80 peuvent atteindre aujourd’hui des sommes plus que conséquentes!

Il me fallait bien sûr accompagner la commande de la belle, d’une pédale multi effets BOSS M25 ainsi que d’un micropied spécial chant. Nul doute que rien ne remplacera plus la qualité et est ce l’effet de mon niveau de jeu qui a sans conteste été amélioré par deux ans de pratique, mais toujours est il que je me sens capable aujourd’hui d’être au niveau et digne de cette magnifique icône.

Une petite chose me restera à faire pour boucler ce long périple : procéder a un groupement de toutes mes guitares dans une seule et même pièce et me créer un univers intime, chaud, confortable et fonctionnel, en somme mon antre musical dédié á ma passion…
Bref, j’ai enfin acheté une FENDER et aujourd’hui plus que jamais je sais que la vie n’est savoureuse que lorsque nous la remplissons de petits bouts de bonheurs quotidiens. Pour moi ça sera cette magnifique guitare et il m’aura fallu 35 printemps pour concrétiser ce tout petit rêve, oui car finalement cette icone légende ne coute pas plus chère que le prix d’une semaine sur une ile a l’eau azur!IL faut que je vous quitte car mes doigts se désespèrent de caresser les cordes de la petite merveille et comme le chante si bien Monsieur Goldman…

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« Quand la dose est trop lourde
Quand l’blues va un peu loin
J’prends ma guitare à la main
Et j’ai peur de rien…. « 

1, 2, 3 … ampli branché ! 

Enjoy…

Source : Auteur  VDC-2013

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