Fête des mères : un jour à ne pas oublier
Dimanche 26 mai 2024, c’est la fête des Mamans et de toutes ces femmes, qui n’ont pas porté forcément en leur sein, mais certainement dans leur cœur, cet indéfinissable sentiment d’amour pour leur(s) enfant(s) !
J’ai voulu, à ma façon, signifier le mien à ma mère et vous souhaite à toutes, une bonne et très belle fête des Mamans !
Fête des mamans 2024, ce qu’il faut savoir à l’origine
Chaque année, c’est la fête des Mamans. Savez-vous d’où vient cette tradition si particulière ? Et connaissez-vous son origine ? Sachez que n’est pas forcément celle que l’on croit…
Cette célébration, qui n’est pas liée à la tradition catholique, doit son existence à la promotion des politiques familiales et natalistes qui ont été mises en place en France depuis le début du XXe siècle. Mais ce type de célébration de la maternité existe sous diverses formes dès l’Antiquité.
Après diverses tentatives peu concluantes en France, c’est le régime de Vichy qui introduit définitivement la fête des mères dans le calendrier et accompagne ce mouvement d’une vaste opération de propagande.
Aujourd’hui, c’est une loi de 1950 qui ancre la fête des Mères dans le calendrier, un dimanche qui n’est cependant pas un jour férié. Aujourd’hui, plus de quatre familles sur cinq déclarent célébrer cet événement en offrant un cadeau à une maman.
Quelles sont les origines de la Fête des mères ? Comment la date est-elle fixée ? Quels sont les cadeaux les plus populaires ? Linternaute.com vous donne toutes les explications sur cet événement si cher à de nombreux Français.
Des bouquets de fleurs sont livrés toutes les 4 secondes le jour de la fête des mères.
La fête des mamans au mois de mai ou pas ?
Comme pour la fête des grands-mères, la date de la fête des mères évolue chaque année, mais la règle est simple. La loi du 24 mai 1950 relative à la fête des mères précise : « La Fête des mères est fixée au dernier dimanche de mai ; si cette date coïncide avec celle de la Pentecôte, la Fête des mères a lieu le premier dimanche de juin« . Elle a donc forcément lieu entre le 25 mai et le 7 juin, puisque ces deux dates sont disposées à sept jours du 31 mai, dernier jour théorique où peut tomber la célébration.
Cependant, la date de la Fête des mères n’est pas la même sur l’ensemble de la planète. En Grande-Bretagne, la fête des mères est célébrée le 4e dimanche du Carême : elle s’est substituée au Mothering day, une fête chrétienne célébrant la « mère église ». Par extension, elle désigne aujourd’hui la fête des mères. En Belgique ou en Suisse, elle est fixée au deuxième dimanche de mai. C’est également le cas aux Etats-Unis. La plupart des pays du monde se sont alignés sur le modèle américain, mais pas l’Hexagone.
La pucelle d’Orléans et la fête des mères
Pourquoi ? Pas uniquement par esprit d’indépendance, mais parce que, en France, ce dimanche-là est officiellement et traditionnellement réservé à la pucelle d’Orléans.
En effet, en 1920, les députés ont instauré la « fête nationale de Jeanne d’Arc ». Elle a lieu le deuxième dimanche de mai, chaque année, et célèbre la sainte considérée comme héroïne de la patrie.
Cette célébration est aujourd’hui tombée en désuétude pour les plupart des Français et des représentants de la République. Le second dimanche de mai peut aussi tomber le 8 mai, jour de célébration de la victoire des Alliés sur les Nazis en 1945.
Fête des mères | Dates |
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Fête des mères 2016 | dimanche 29 mai 2016 |
Fête des mères 2018 | dimanche 28 mai 2018 |
Fête des mères 2018 | dimanche 27 mai 2018 |
Fête des mères 2019 | dimanche 26 mai 2019 |
Fête des mères 2020 | dimanche 7 juin 2020 |
Fête des mères 2021 | dimanche 30 mai 2021 |
Fête des mères 2022 | dimanche 29 mai 2022 |
Fête des mères 2023 | dimanche 4 juin 2023 |
Fête des mères 2024 | dimanche 26 mai 2024 |
Fête des mères 2025 | dimanche 25 mai 2025 |
Dans l’Hexagone, la fête des pères a été fixée en 1952 au troisième dimanche de juin, tandis que la fête des grands-mères, « inventée » dans les années 1980, a lieu tous les ans le premier dimanche de mars
Origine de la fête des plus belles des mamans
Les premiers cultes en direction des mamans remonteraient à la Grèce antique. Au printemps, on honorait Rhéa, titan féminine, fille de Gaïa (la Terre), d’Ouranos (le Ciel) et mère de Zeus et Poséidon. Une tradition qui se poursuit à l’époque romaine, où Rhéa devient Cybèle. Les célébrations d’Hilaria se déroulaient le 25 mars, et les réjouissances incluaient notamment des processions et des amusements. Le 1er mars, on célébrait également les « matronalia », épouses et mères modèles de l’empire romain : ces messieurs leur devaient argent et cadeaux. Les femmes se rendaient ensuite au temple de Junon pour y déposer des offrandes. Ces réjouissances n’entretiennent cependant pas de lien direct avec la fête des mères telle qu’on la connaît aujourd’hui.
Qui a eu l’idée des fêtes des mères ?
En 1806, Napoléon aurait envisagé la création d’une fête rendant hommage aux mères au printemps, moment de renaissance de la nature. Sans que l’on ne sache pourquoi, l’idée aurait été abandonnée.
Elle revient dans l’air du temps au début du XXe siècle. Le mouvement nataliste et hygiéniste veut célébrer le rôle de la mère dans l’éducation des enfants. C’est la commune d’Artas, au nord-ouest de l’Isère, qui revendique l’invention de la fête des mères.
Un certain Prosper Roche, homme moustachu et fondateur de l’Union Fraternelle des Pères de Famille Méritants d’Artas (fondée « dans l’unique désir d’apporter un rayon consolateur au foyer de ceux qui plient sous le poids de leur trop lourd fardeau »), organisa le 10 juin 1906 une cérémonie rendant hommage aux mères de familles nombreuses. Ce jour-là, deux mères de neuf enfants reçurent le « prix de Haut mérite maternel ».
Une journée consacrée aux mères
Aux Etats-Unis, c’est le vœu formé par une enseignante et féministe américaine, Anna Jarvis, qui sert de point de départ à cette célébration. Le 10 mai 1908, elle organise – dans une église méthodiste de Virginie occidentale – une messe à la mémoire de sa mère, décédée trois ans plus tôt. Elle se lança alors dans une campagne inlassable pour obtenir des soutiens à son idée de journée consacrée aux mamans. En 1914, le président américain Woodrow Wilson inscrit la « Mother’s day » dans le calendrier.
En France, la ville de Lyon organise un « journée des mères » en 1918. Elle rend hommage aux mères ayant perdu leur fils ou leur mari dans les tranchées. Deux ans plus tard, une fête des mères de familles nombreuses est établie. Elle est même reconnue par le gouvernement en 1929. Ces évènements ne rencontrent néanmoins pas un grand succès dans l’opinion publique.
Histoire de la fête des mères
C’est le régime de Vichy qui fait inscrit la fête des mamans au calendrier. Après la défaite de 1940, le maréchal Pétain met en place la Révolution nationale, une idéologie rejetant le parlementarisme mais faisant l’apologie de valeurs supposées traditionnelles autour du triptyque « Travail, famille, patrie ».
La propagande s’adresse aux mères de famille : « Mamans, la femme coquette, sans enfants n’a pas de place dans la cité, c’est une inutile. La mère de famille y a son rôle parce qu’elle est compétente, c’est sur leurs genoux que se forme ce qu’il y a de plus excellent dans le monde, un honnête homme ».
Après la Seconde guerre mondiale, la fête des mères n’est pas abandonnée. La loi du 24 mai 1950, signée par le président Vincent Auriol, fixe les modalités de la célébration :
Article 1er – La République française rend officiellement hommage chaque année aux mères françaises au cours d’une journée consacrée à la célébration de la « Fête des mères ». Le ministre de la santé publique et de la population est chargé, avec le concours de l’union nationale des associations familiales, de l’organisation de cette fête.
Depuis 2004, c’est le ministère de la Famille qui prend en charge la fête des mères, avec le concours de l’UNAF, c’est à dire de l’union des associations familiales (Familles de France, Familles rurales, Union des familles laïques, etc.). Selon une étude de 2011, réalisée par Ipsos pour Unibail-Rodamco, 81 % des familles célèbrent la fête des mères.
Idées cadeaux pour les mamans
C’est le grand casse-tête de la fête des mères : quel cadeau offrir ? En moyenne, les Français dépensent 40 euros pour la fête des mères. Le magazine spécialisé dans la distribution LSA a publié un sondage* sur les intentions d’achats des Français à l’occasion de la fête des mères.
Les fleurs arrivent en tête avec 56,2 % d’intentions d’achats, largement devant les parfums et cosmétiques (39,4 %), une sortie au restaurant (27,2 %), la confiserie (23,40 %) et les bijoux (21,9 %).
Les produits culturels (livres, spectacles, multimédia) recueillent moins d’un cinquième des intentions d’achats des personnes sondées. Selon une autre étude publiée par LSA, près de la moitié des Français attendent les deux derniers jours avant de ce décider pour un présent… De quoi expliquer le succès des roses et autres pivoines.
Critiques et colères
La fête des mères suscite l’ire de nombreux critiques. La fondatrice du mouvement aux Etats-Unis, Anna Jarvis, dénonçait dès les années 1910, la commercialisation de l’événement, qui, selon elle, en dénaturait l’esprit.
Elle alla jusqu’à organiser des campagnes de boycott des fleuristes ou des fabricants de cartes de voeux. Elle déclara notamment : « Une carte de vœu ne veut rien dire, hormis que vous être trop faignant pour écrire à la femme qui a fait plus pour vous que n’importe qui dans le monde ».
Autre approche critique, celle des féministes. En 2013, l’association Osez le féminisme écrivait dans sa publication interne : « la Fête des mères, c’est malheureusement et avant tout une victoire du sexisme ». Parmi les griefs, une « conception étriquée de la parentalité ». « Que fait-on alors lorsque l’on a deux mamans, une belle-mère ou même une maman décédée ? », s’interroge l’association.
Par ailleurs, les origines de la fête renvoient, pour certains, à la fonction de génitrice plutôt que de femme. La « fête des mères de familles nombreuses », telle qu’expérimentée avant-guerre en France, avait par exemple pour ambition d’offrir une récompense symbolique à des femmes pourtant la responsabilité d’enfants multiples et non de participer à la libération des femmes.
Cet article est paru sur le site de linternaute et est ici reproduit avec la mention et lien de l’article.
Source de l’article : l’internaute
A celle qui fut ma Maman d’amour
A la gloire de ma Mère
De toutes ces années,
Passées à tes côtés,
Depuis bébé à maturité,
Je n’ai qu’un verbe à conjuguer,
Le verbe Aimer…
T’aimer de m’avoir donné la Vie,
T’aimer d’avoir tant subi
Pour m’épargner bien des soucis,
T’aimer de m’avoir chérie,
Au péril parfois de ta propre vie…
Tu as su cacher tes tourments
Pour protéger l’enfant,
Avancer en te surpassant,
Batailler comme un géant,
Le prix d’une Maman…
Et puis le temps passe,
Les luttes et les combats te lassent,
Ta jeunesse devient fuguasse,
La vie sans doute te dépasse,
Pour toi, chaque chose a sa place…
J’admire alors, celle qui fut fière et forte,
N’y allant pas toujours de « main morte »,
Claquant comme ouvrant les portes,
Énergique au sein de cette cohorte,
Insoumise et sans escorte…
Aujourd’hui, tu as vieilli
Mais il me reste la mère, l’amie,
Pas de pitié ni de mépris
Pour celle à qui, infiniment je dis…
Merci !
Je t’aime.
(c) Poème de Marie Da Cruz – En hommage à Ana – mai 2013