Comment vaincre ses doutes
Comment vaincre ses doutes par Marie May. Son nom ne vous dit rien ? Son article invité d’aujourd’hui nous explique comment vaincre ses doutes, nos angoisses face à la vie, la confiance en soi… Je la remercie personnellement de ce joli cadeau que je partage volontiers avec vous ! Mais lisez plutôt !
Vaincre ses doutes avec une auteure de talent
Marie May est une jeune femme bourrée de talent (sans aucun doute !) et auteure entre-autres d’un livre paru dernièrement aux éditions L’harmattan : « Comment sortir de la crise ensemble en moins d’un an« .
Son analyse pertinente sur « la crise » qui s’abat actuellement en France, pourrait être remédiée assez facilement selon elle, si tout le monde changeait son comportement de consommation et d’achat.
L’objet de mon désespoir !
Hommes de peu de foi…
Oui, j’aime bien les références bibliques, j’en utilise souvent en fait, çà et là… Et c’est d’autant plus étrange que j’ai passé la moitié de ma vie (voire même un peu plus) à lutter corps et âmes contre les bondieuseries, comme quoi, ce à quoi on résiste persiste. Enfin, tout ça pour dire que ce n’est pas nouveau, l’humain doute… Il doute si fort que bien souvent, ça régit même sa vie.
Un doute à toutes les sauces
Nous doutons de tout et de rien, au gré de ce que la vie met sur notre chemin… Tantôt de nos capacités, tantôt des autres, parfois même, nous allons jusqu’à douter des faits établis, des vérités universelles, de la logique… Et cela pourrait être une très bonne chose si les doutes qui nous submergent allaient dans le « bon » sens et par bon, j’entends le mien, bien entendu… Blague à part, nous doutons de tout ce qui peut être simple, facile, agréable, accessible, beau, sans jamais remettre en cause ce qui est dur, cruel, insupportable, pénible ou douloureux. Non, ça c’est de l’acquis, nous ne pouvons pas envisager que quelque chose de douloureux peut être maintenu si cela n’était pas « vrai ». Donc, nous doutons de tout ce qui est susceptible de nous rendre la vie plus agréable. Nous doutons également de tout ce qui nous constitue, de nos capacités, de notre potentiel et par extension, nous doutons aussi des autres, de leur humanité, de leur empathie, de leur cœur. J’entends déjà les multitudes de commentaires à base de « les gens sont des salauds égoïstes »… Ben oui, sauf que…
Une dualité naturelle ?
Il faut pouvoir accepter les « non » pour apprendre à avoir des « oui », il faut risquer l’échec pour réussir, et bien souvent d’ailleurs, il faut même m’éprouver, il est nécessaire de tomber pour apprendre à se relever et tout cela ne constitue en rien la preuve manifeste d’une quelconque volonté divine ou pire, de la méchanceté de la vie, c’est simplement la « façon dont les choses fonctionnent ». C’est comme ça, il y a un laps de temps entre le moment où l’on a une idée et le moment où nous la matérialisons, un délai entre l’instant où nous décidons quelque chose et l’instant béni où nous parvenons à le réaliser.
Ce délai ressemble à une sorte de chemin durant lequel nous avons la chance d’apprendre ce dont nous aurons besoin pour mener notre projet à bien, et si on décide de lui attribuer des jugements de valeur, alors oui, ce chemin sera jonché de réussites et d’échecs, mais simplement parce que ces étapes nous permettront d’acquérir les compétences, les savoir-faire, l’ouverture d’esprit, l’expérience dont nous avons besoin. Ce ne sont pas des « échecs en soi », tout comme ce ne sont pas des « réussites en soi », ce sont des étapes.
Le doute est-il nécessaire ?
J’ai envie de dire oui, mais pas dans le sens où nous l’entendons habituellement… Bien sûr qu’il est sain et naturel de douter, mais cela devient positif dès lors que nous doutons de la méthode, plus que de l’objectif, lorsque nous nous posons des questions sur le savoir-faire plus que sur les qualités intrinsèques…
Paradoxalement, c’est anxiogène, sclérosant et complètement inutile de douter de notre possibilité à vivre la vie que l’on souhaite vivre ! Et c’est bien normal, qui pourrait, en conscience, bien vivre le fait qu’ad vitam eternam, sa vie sera pénible, jonchée de difficultés et de douleur ? Pas moi, en tout cas…
Il n’y a pas de personnes exceptionnelles, il n’y a que des gens ordinaires qui réalisent des choses exceptionnelles, et ça marche aussi pour les actes du quotidien, les difficultés journalières ou les « choses » toutes simples. Ce qui est à la portée de l’un d’entre nous est à la portée de tous, si nous utilisons la même méthode, le même savoir-faire, la même recette… Et c’est plutôt une bonne nouvelle, parce qu’un savoir-faire, ben ça s’apprend ! Et comme la vie est bien faite, si nous n’avons pas la possibilité de l’apprendre auprès d’un prof, elle pose doucement sur notre chemin les étapes qui nous permettrons d’acquérir toutes les compétences nécessaires…
Aide-toi et le ciel t’aidera
(Encore une !) Donc, j’ai envie de dire, la meilleure des choses à faire à mon sens est d’abord d’y croire, bien entendu, d’y penser, d’y réfléchir, de poser la première action et de ne pas reculer à la moindre difficulté, car c’est précisément cette difficulté qui va nous permettre de nous améliorer et d’atteindre notre objectif.
Bien sûr, il va falloir laisser tomber l’idée selon laquelle nous savons parfaitement ce qu’il faut faire pour y arriver, parce que le meilleur moyen de rendre notre chemin éprouvant, c’est de se remplir de certitudes de ce genre… Si nous savions exactement ce qu’il faut faire, nous le ferions et le résultat ne se ferait pas attendre… C’est peut-être aussi cela, « lâcher prise » !
Marie May du blog l’objet de mon désespoir
Posté le 24 octobre 2013 par Marie May dans Confiance en soi