La comparaison aux autres
La comparaison aux autres est une méthode parfois très destructrice qui n’épargne personne. Elle est infaillible pour saper la confiance en vous mais que faire pour l’éviter ?
Se comparer aux autres ou comment saper la confiance en soi
Si quelqu’un vous dit « C’est la même chose pour vous, il n’y a pas de raison pour qu’il y ait des exceptions »,
êtes-vous d’accord ?
Vous arrive-t-il d’interdire à vos enfants ou de vous interdire d’agir d’une certaine manière, sous prétexte que les autres n’agissent pas ainsi ?
Vous arrive-t-il souvent de souhaiter ressembler à quelqu’un que vous trouvez très beau ou très séduisant ?
Si vous avez répondu oui à ces 3 questions, c’est le plus sûr moyen de saper la confiance en vous.
La comparaison aux autres est inutile
« Vous, en tant que personnalité unique, n’êtes comparable à aucun autre, tout simplement parce qu’il n’y a personne au monde qui soit comme vous, pas même ceux qui vous ressemblent le plus.
Vous êtes un individu. Vous êtes unique. Vous n’êtes pas « comme » quelqu’un d’autre et vous ne pourrez jamais devenir « comme » qui que ce soit d’autre.
Vous n’êtes pas « supposé » être comme qui que ce soit et personne n’est « supposé » être comme vous. »
(Dr. Maltz, « Psychocybernétique », éd. Godefroy, 1979, p. 44)
Le Dr. Wayne W. Dyer donne des exemples de phrases utilisées par notre entourage qui nous force à « nous comparer à… »
« Vous êtes le seul à vous plaindre ! »
« Et si tout le monde faisait comme vous ? »
« Vous devriez être satisfait de ce que vous avez »
« Ne vous mettez pas dans cet état, voyons »
« Il veut que ce soit fait comme cela » (Ce « il » représente une autorité supérieure)
« Tout le monde… pourquoi pas vous ? »
« Vous ne pouvez pas… c’est interdit par le règlement. »
Des stratégies pour déjouer ces pièges
Chaque fois qu’une personne se réfère aux gens qu’elle a déjà exploités dans l’espoir de faire
une nouvelle victime, dites-vous bien que ces comparaisons ne s’adressent pas à vous en particulier…
Dites :
« Je vous arrête. Vous êtes en train d’essayer de me convaincre d’agir de telle ou telle façon en me citant d’autres personnes en exemple. Mais ces autres personnes ne sont pas moi ».
Prenez l’habitude de commencer vos réponses par « tu » ou par « vous » : « Tu crois vraiment que je devrais faire comme Martine ? » ou « Vous croyez vraiment que je devrais faire comme tout le monde ? »
Si votre interlocuteur se met en colère, dites-lui : « Tu es contrarié et tu me compares à quelqu’un d’autre afin de m’empêcher de faire ce que je crois être juste ».
Pour ne pas vous-même vous laisser gagner par la colère, posez-vous la question suivante :
« Qu’est-ce que j’attends de cet entretien ? »
Mais ne vous dites pas : « Pour qui se prend-il ? » ou « De quel droit… ? »
Lorsque quelqu’un commence à vous comparer, feignez la surprise et dites : « Vous rendez-vous compte que vous venez de me comparer à quelqu’un que je ne connais même pas et qui n’est pas là pour vérifier vos dires ? »
Si on vous oppose le règlement, répondez fermement : « Le règlement ne s’applique pas dans ce cas. »
En résumé, la comparaison aux autres est totalement inutile. Personne d’autre que vous ne pourra réagir ou se comporter de la même manière.
Se comparer à qui que ce soit, c’est déjà s’amoindrir. Se référer à quelqu’un, en revanche, peut vous servir de « fil conducteur », d’inspiration ou tout simplement d’exemple. La personne peut être un guide, une référence mais n’est pas pour autant « supérieure » à vous.
A vous de ne pas vous laisser piéger par le manque de confiance en vous et de vous donner les moyens d’être capable d’exister par vous et pour vous et non au travers du regard des autres ! Il y va de votre avenir.
(adapté de « Ne vous laissez plus faire », Dr Wayne W. Dyer, éd. Sand, 1984)
Vous pouvez diffuser gratuitement ce numéro de
« communicateurs efficaces » dans votre entreprise,
ou citer un article, à condition de mentionner
le copyright: ©MMXI-283 www.communicateurs-efficaces.