Emile Zola n’a jamais eu son BAC
Bien qu’Émile Zola soit aujourd’hui l’un des écrivains français les plus reconnus, il partit assez mal dans les études : il échoua au baccalauréat en 1859 qu’il passa au lycée Saint Louis à Paris et l’année suivante, il échoua de nouveau. Il finira par abandonner ses études et n’aura donc jamais obtenu le baccalauréat.
Pas de bac pour Emile Zola
Biographie d’Emile Zola
Emile Zola n’a que sept ans quand meurt son père, ingénieur vénitien. Il vit alors dans la pauvreté. Après avoir abandonné ses études scientifiques, il devient, de 1862 à 1866, chef de publicité à la librairie Hachette, ce qui lui permet de connaître les plus grands auteurs de l’époque. Emile Zola publie son premier ouvrage, « Contes à Ninon » à l’âge de vingt-quatre ans et fréquente les républicains. Puis il se lance dans une carrière de journaliste engagé. Dans ses critiques littéraires, il prône une littérature « d’analyse » s’inspirant des méthodes scientifiques. Son premier succès, le roman « Thérèse Raquin », lui vaut de nombreuses critiques de la part de la presse.
Influencé par les études de Prosper Lucas et de Charles Letourneau sur l’hérédité et la psychologie des passions, Emile Zola entreprend une immense oeuvre naturaliste, « Les Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second empire », une saga constituée de romans réalistes et « scientifiques ». Ce projet l’occupera pendant un quart de siècle. Chacune des oeuvres des « Rougon-Macquart », préparée par une enquête détaillée, montre l’affrontement des forces naturelles, soumises aux circonstances et à l’environnement social, qui gouvernent le destin des personnages. Et ceci quel que soit leur milieu d’origine : Paris populaire, courtisanes, capitalisme, mineurs, paysans… C’est le septième roman de la série, « L’assommoir » (1877), chef d’œuvre du roman noir qui lui apporte la célébrité. Dans « Germinal » (1885), il dépeint le monde ouvrier comme jamais il ne l’avait été auparavant et décrit le déterminisme économique comme la fatalité moderne.
L’affaire Dreyfus
Avec toute son ardeur combattante, son courage et le poids de sa notoriété, Emile Zola s’engage dans l’affaire Dreyfus en publiant plusieurs articles dont son célèbre « J’accuse » dans le journal « L’Aurore » du 13 janvier 1898. Il est très critiqué par les nationalistes et le procès qui s’en suit l’oblige à s’exiler pendant un an en Angleterre.A l’issue des « Les Rougon-Macquart », il veut montrer qu’il ne sait pas uniquement peindre les tares de la société. Séduit par les idées socialistes, il souhaite proposer des remèdes sous la forme d’une vision prophétique du devenir de l’homme dans ses « Quatre Evangiles : « Fécondité », « Travail », « Vérité ». Le quatrième, « Justice », vient d’être commencé, lorsqu’il meurt « accidentellement » asphyxié dans son appartement.
Principales oeuvres d’Emile Zola
(Les titres suivis de * font partie des Rougon-Macquart) :
- Contes à Ninon (1864)
- La confession de Claude (1865)
- Thérèse Raquin (1867)
- Madeleine Férat (1868)
- La Fortune des Rougon* (1871)
- La Curée* (1872)
- Le Ventre de Paris* (1873)
- La Conquête de Plassans* (1874)
- La Faute de l’abbé Mouret* (1875)
- Son Excellence Eugène Rougon* (1876)
- L’Assommoir* (1877)
- Une Page d’Amour* (1878)
- Le Roman Expérimental (1880)
- Nana* (1880)
- Pot-bouille* (1882)
- Au bonheur des dames* (1883)
- La Joie de Vivre* (1884)
- Germinal* (1885)
- L’Oeuvre* (1886)
- La Terre* (1887)
- Le Rêve* (1888)
- La Bête humaine* (1890)
- L’Argent* (1891)
- La Débâcle* (1892)
- Le Docteur Pascal* (1893)
- Lourdes (1894)
- Rome(1896)
- Paris (1898)
- Fécondité (1899)
- Travail (1901)
- Vérité (1903)
Source : Se coucher moins bête.fr