Khalil Gibran et ses citations
Khalil Gibran reste l’un de mes poètes et philosophe favoris. D’origine libanaise et malgré les difficultés à « trouver sa place » parmi une famille conservatrice et une maladie qui l’a emporté à l’âge de seulement 48 ans, Khalil Gibran a su donner un souffle de sagesse et de bonté à la vie, à sa vie… à notre vie !
Découvrez ici quelques unes de ces citations les plus connues et laissez-vous tout simplement aller… à un bonheur magnifiquement pur.
Khalil Gibran ou la simplicité du Bonheur
Des citations inspirantes de Khalil Gibran pour passer un moment de sérénité et de sagesse. Les images qui composent cette vidéo proviennent de différentes sources. Je vous souhaite beaucoup de plaisir en la visionnant. N’hésitez pas à vous abonner à la chaîne: http://www.youtube.com/subscription_c… spirit
par MEsalyne
« Votre raison et votre passion sont le gouvernail et les voiles de votre âme qui navigue de port en port. Si votre gouvernail ou vos voiles se brisent vous ne pouvez qu’être ballotté et aller à la dérive ou rester ancré au milieu de la mer. Car la raison régnant seule est une force qui brise tout élan. Et la passion livrée à elle-même est une flamme qui se consume jusqu’à sa propre extinction. »
Khalil Gibran : Qui est-il ?
Né(e) à : Bcharré , le 06/01/1883
Mort(e) à : New York , le 10/04/1931
Gibran Khalil Gibran (جبران خليل جبران) est un poète et peintre libanais.
Gibran est né de la fille d’un prêtre de rite maronite. Les prêtres qui rendent visite régulièrement à sa famille lui apprennent la langue arabe et ainsi que la langue syriaque aussi bien que l’étude de la Bible.
Le père de Gibran travaille d’abord comme apothicaire, mais, avec la dette de jeu qu’il est incapable de payer, il se met au service d’un administrateur ottoman. Il est incarcéré sur des allégations de détournement de fonds, et les biens de sa famille sont confisqués par les autorités. Privée de logement, Kamlé, la mère de Gibran, décide de rejoindre son frère aux États-Unis.
La famille Gibran s’installe dans le South End de Boston, à l’époque la deuxième plus grande communauté Syrie/Liban-américaine aux États-Unis. Gibran est placé dans une classe spéciale pour les immigrants par l’administration de son école pour mieux apprendre l’anglais. Gibran est aussi inscrit dans une école d’art.
Mais la mère de Gibran, ainsi que son frère aîné, Boutros, veulent l’imprégner de son patrimoine culturel d’origine, ainsi, à quinze ans, Gibran est renvoyé dans son pays natal pour étudier à l’école préparatoire et à l’institut d’enseignement supérieur à Beyrouth gérés par les maronites. Il y reste pendant plusieurs années avant de retourner à Boston en 1902, arrivant sur Ellis Island.
Khalil Gibran et tous ses talents
Gibran tient sa première exposition de ses dessins en 1904 à Boston. En 1908, Gibran va étudier l’art avec Auguste Rodin à Paris pour deux ans. Tandis que la plupart de ses premiers écrits sont en arabe (« La Musique », « Les Ailes brisées », « Les Nymphes des vallées », « Les Tempêtes »…), la majeure partie de son travail après 1918 a été écrite et publiée en anglais.
L’ouvrage le plus connu de Gibran s’intitule « Le Prophète », un livre composé de vingt-six textes poétiques. Le livre est devenu particulièrement populaire pendant les années 1960 dans le courant de la contre-culture et les mouvements New Age.
Khalil Gibran, L’artiste émerveillé
Son chef-d’œuvre, Le Prophète, serait aujourd’hui le livre le plus lu après la Bible. Rien qu’en France, pas moins de cinq traductions sont disponibles, et des dizaines de millions d’exemplaires ont été vendus à travers le monde.
La philosophie du chrétien Khalil Gibran (« Gibran » signifiant « Consolateur » en arabe) est simple, intemporelle et universelle : ce que l’homme a de plus divin en lui, c’est « l’émerveillement qu’il a devant la vie ».
Gibran brûlait de vivre, privilégiait l’amitié des femmes et ne se privait d’aucune voie de création. Outre ses livres et ses poèmes, écrits tout d’abord en arabe puis directement en anglais, il fut un peintre réputé aux Etats-Unis, sa patrie d’exil, et un éditorialiste reconnu de la presse arabe au Moyen-Orient.
Ses dernières années furent marquées par la maladie et les sollicitations mondaines suscitées par sa gloire, car Gibran le Libanais était devenu un écrivain américain exprimant des intérêts universels. Outre la rencontre de l’Orient et de l’Occident, ce poète incarne surtout l’acharnement d’un homme à être un vivant.
S’aimer soi-même
Gibran honore la confiance en soi, une vertu qui permet de ne jamais céder aux illusions du prestige ou des richesses. Pour lui, le bonheur naît aux confins du cœur, il n’est jamais le fruit des événements extérieurs. Tout part de soi.
« Il est en moi un ami qui me console à chaque fois que les maux m’accablent et que les malheurs m’affligent. Celui qui n’éprouve pas d’amitié envers lui-même est un ennemi public et celui qui ne trouve pas de confident en lui-même mourra de désespoir. »