L’hommage de Jacques Higelin à son pote Jean-Louis

 

« En ce moment sur les routes, en tournée, près de La Rochelle, j’ai pu saluer une dernière fois mon ami Jean Louis Foulquier chez lui et regrette de ne pas pouvoir être là ce jour à Paris auprès de sa famille pour lui offrir une fête comme il l’aurait souhaitée avec tous ses amis.Mais…
Il y a à peine deux jours, mon ami Raphaël et moi, nous étions chez Jean Louis et Catherine, son amour,
entourés de ses amours de filles : Aurore et Ambre,
des compagnons de toujours, de ses amis intimes,
entre le coucher du soleil et le lever des étoiles.Nous avions les larmes aux yeux et le coeur battant
en levant notre verre aux coups d’éclats de ce généreux aventurier,
ce magnifique poète de l’existence qui venait de rendre l’âme, mission accomplie,
le visage irradié de bonté, d’intelligence et d’humour
en paix avec lui même,
en paix avec la vie,
avec l’amour
avec la mort .En le regardant, allongé sur son lit, apaisé, serein, dans les bras de l’innocence,
on se sentait grandi, honoré, heureux dans sa maison,
ballotés entre les vagues d’émotions et les salves d’éclats de rires.Quand nous sommes partis, nous nous sentions dépositaires de toutes les missions à venir
guidés par son imaginaire,
le coeur battant à tout rompre
et le regard brillant de toutes les richesses et les trésors qu’il a déposés en nous.
A toi notre Jean Louis bien aimé
Pace et Salute !
Ton frère Jacques. »