4 Blouses Trotteuses au Cambodge
Voyage et Voyages

Quatre drôles de Dames au Cambodge

Direction le Cambodge ! On dit souvent que « les voyages forment la jeunesse » ! C’est d’autant plus vrai dans cette aventure qu’ont décidé de vivre Florine, Olivia, Mathilde et Vanessa, quatre « Drôles de Dames » en blouse blanche !

4 Blouses Trotteuses au Cambodge

4 blouses trotteuses au Cambodge
Les 4 « Drôles de Dames » : Florine, Olivia, Mathilde et Vanessa

Elles sont quatre étudiantes infirmières au CHU de Tours, une très belle région dans  laquelle nous habitons toutes et ont un objectif commun, plutôt particulier.

Motivées, sérieuses et dynamiques, elles ont comme projet de réaliser un stage infirmier de dix semaines (du 3 septembre au 9 novembre 2018) au Cambodge, à Sihanoukville précisément, pour bien débuter leur troisième année d’études.

Quatre Blouses blanches pour une magnifique initiative

Leur plus grand désir est de vivre une expérience unique en son genre, diversifier et enrichir leurs compétences professionnelles, tout en découvrant une culture différente, avant d’être diplômées en tant qu’infirmières en 2019.

Pourquoi le Cambodge ?

4 blouses trotteuses au Cambodge
Plus qu’un rêve, une super initiative humanitaire pour ces 4 Blouses Trotteuses au Cambodge !

Ce projet est en partie possible grâce à l’Association Mission Stage qui place chaque année, plus d’une centaine d’étudiants en stage, dans les pays d’Asie.

En dehors de l’aspect « humanitaire », l’association détient des partenariats sérieux avec les autorités et les principaux hôpitaux du Cambodge, ce qui garantit les meilleures conditions de stage aux étudiants qu’ils accueillent.

Ces « drôles de Dames » seront donc parfaitement encadrées par les médecins et personnels soignants locaux.

Voici ce que Florine nous livre lorsque je lui ai demandé pourquoi le Cambodge plutôt que la France.

Le Cambodge, un pays lointain et méconnu

« Nous avons décidé de choisir le Cambodge, étant donné que ce pays est inconnu pour chacune d’entre nous. De plus c’est l’un des pays les moins développé de l’Asie dû à la guerre qui s’est déroulée il y a 30 ans. Cependant, ils ont beaucoup de connaissances sur les nouvelles technologies. A ce niveau, ils sont beaucoup plus avancés que la France. De plus leur médecine reste adaptée aux réalités techniques et humaines du pays.

Le Cambodge est en plein essor, et nous souhaitons aussi à travers ce choix, changer l’idée que nous nous en faisons et bannir certains clichés qui peuvent encore subsister.

Nous voulons découvrir comment s’organise le système de santé dans ce pays et avoir une autre approche de notre future profession.

Au début des années 1990, le système de santé du Cambodge était en ruines après des décennies de guerre civile et de régime des Khmers rouges. Une grande partie des infrastructures avait été détruite et il restait moins de 50 médecins sur les près de 600 précédemment en exercice.

Le pays n’a pas encore choisi d’investir une grande part de son PIB dans la santé (5,9 % : dans ces 5,9 % de PIB, 75 % provient des ménages, et le reste, des caisses du gouvernement). Ce phénomène pousse de nombreux Cambodgiens (plus de 50 %) à s’endetter pour se faire soigner.

Le Cambodge dispose d’un secteur de la santé publique vaste mais sans grands moyens. On compte neuf hôpitaux centraux nationaux et 965 centres de soins regroupant au total plus de 7 000 lits. Les consultations sont payantes depuis 1996. Il est important de noter que leur système est différent du système français du fait que le coût financier du soin est à la charge de la famille et qu’il n’existe pas de sécurité sociale ou de mutuelle locale. De nombreuses pathologies ne peuvent donc pas être soignées en raison du prix des soins.

La majorité de la population n’a pas accès à l’eau potable et à l’électricité. La pauvreté touche 35% de la population. Ainsi, 10% des cambodgiens ont une santé précaire. 

En plus des infections respiratoires responsables de 15% de décès, de la malaria, de la tuberculose, la dengue, le sida ou le paludisme qui constituaient le problème majeur de la santé au Cambodge se rajoute aujourd’hui des pathologies d’une société en évolution, telles que le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, l’hépatite ou encore le cancer.

A noter que le Cambodge présente à ce jour le taux de prévalence le plus élevé des pays asiatiques des malades atteints du Sida (1.9 % de la population et 50 % des travailleurs sexuels).

Les médicaments sont en vente libre au Cambodge, il n’est pas nécessaire d’avoir une ordonnance, contrairement à la France.  

Malgré tout, le pays possède par exemple de nombreux professionnels pour les soins dentaires, doués pour leur métier. Nombre d’entre eux sont anglophones, puisqu’ils ont été formés aux USA ou en Europe.

Tout comme les français, les Cambodgiens ont une consommation élevée d’alcool et de tabac, qui sont des facteurs de risques évitables des maladies cardio-vasculaires.
Concernant le tabagisme par exemple, il y avait 22,4 % de fumeurs français quotidiens de plus de 15 ans en 2014. Pour le Cambodge, en 2004, l’Institut National de Statistiques indiquait qu’il y avait 54% de fumeurs hommes (56% en milieu rural) et 6% de femmes de plus de 20 ans.

La vente du tabac aux enfants ou aux mineurs n’est pas interdite malheureusement, alors qu’elle l’est en France depuis 2010. »

Motivées, motivées…

Leurs motivations sont donc multiples bien entendu. Cependant, celles-ci restent les plus importantes :

    • Apprendre sur le plan personnel et collectif de cette expérience en immersion dans ce pays inconnu
    • Vivre ensemble, partager des connaissances et faire preuve de solidarité entre pays et professionnels de santé
    • Avoir du recul sur notre profession d’infirmier (dépense de santé, place du soignant et du soigné, implication de la famille dans le soin)
    • Prendre en soin des patients dans leur globalité tout en s’adaptant au contexte de soin : barrière de la langue, matériels et moyens cambodgiens, fonctionnement du système de santé
    • Développer la communication non verbale avec les patients
  • Pratiquer l’anglais

En un mot, Vivre pleinement et à fond une expérience unique !

4 blouses trotteuses au Cambodge
Soutenons ces « Drôles de Dames » en Blouses trotteuses au Cambodge !

Des fonds pour une expérience à fond !

Oui mais voilà… Comme tout projet, ces « drôles de Dames » ne pourront réaliser vraiment leur souhait qu’à la seule condition de réunir les fonds nécessaires à une telle expérience professionnelle !

Après s’être adressées à différents organismes, elles sont contraintes néanmoins de faire appel à votre générosité et participation pour recueillir la somme indispensable à chacune d’entre elles.

Il faut compter environ 3000€ par personne pour y vivre dix semaines d’affilée.

Détail Budget

  • 1655 € Association Mission Stage
  • 700 € Billets d’avion Aller/Retour
  • 86 € Passeport formalités
  • 47 € Visa Travailleur sanitaire
  • 112 € Assurance Responsabilité Civile
  • 215 € Vaccins et Médicaments
  • 800 € Vie quotidienne et sorties culturelle

Alors, si comme moi, vous vous passionnez pour ces « jeunes » qui ont une réelle envie de réussir des challenges différents, pleins d’espoir, de partage et d’amour… Suivez et partagez cette belle histoire de vie en les soutenant sur leur page facebook :

https://www.facebook.com/3blousestrotteusesaucambodge/

ou faites un don sur :

https://www.lepotcommun.fr/pot/u2jz5qbb

Pour toute information complémentaire, vous pouvez vous adresser à :

Florine Coudray – 06 05 41 92 35

email : Florine.coudray@gmail.com

Avec tout mon soutien, je leur souhaite un excellent séjour au Cambodge et plein de petits Bonheurs à vivre !

Enjoy !

@mesclesdubonheur par Marie Da Cruz

Source de l’article : Florine Coudray

Vous en pensez quoi, vous ? Laissez-nous un petit commentaire!