colère
Santé et Mode de vie

Adversité : ces accès de colère qui tuent

Attention à la crise cardiaque ou AVC avec les accès de colère

Nous sommes tous concernés un jour ou l’autre par ces accès de colère. Cela vaut donc la peine d’y réfléchir. Même les personnes à qui tout semble sourire connaissent des jours comme ça. Rien ne va comme il faut. C’est la poisse ! Et il y en a d’autres qui accumulent les jours de poisse. Leur vie semble bourrée d’adversité.

Suivant nos tempéraments, nous réagissons alors par la colère, la révolte, la plainte, et finalement, par le découragement. Nous réagissons aussi par la culpabilité ou par l’accusation de responsables réels ou fictifs.

Ces réactions sont bien normales et donc compréhensibles. Mais nous font-elles avancer ? En tout cas, elles n’apportent pas de solution au problème concret auquel nous sommes confrontés.

Certaines d’entre elles peuvent nous soulager momentanément, comme la colère ou la révolte. Une fois l’orage passé, la tension baisse ! Toutefois, attention car les gens qui ont des accès de colère répétés ont plus de risques de souffrir d’une crise cardiaque ou d’un AVC dans les deux heures qui suivent, selon une étude publiée ce mardi dans une revue spécialisée the European Heart Journal.

Elles peuvent peut-être nous attirer des sympathies : les révoltés se regroupent, trouvent ensemble des responsables à leurs malheurs et sont plus forts pour résister et combattre. Et parfois, c’est bien nécessaire de passer par là. Bien des progrès sociaux ont été acquis grâce à ce type de réaction. Mais, il y a des limites à l’efficacité de telles réactions. Il y a aussi des risques de débordements qui transforment les victimes en bourreaux, et finalement aggravent les adversités au lieu de les diminuer.

Arrêtez de culpabiliser !

La culpabilité est très fréquente, mais elle est ambiguë. Elle peut être dynamisante ou paralysante. Quand nous constatons notre propre responsabilité, il faut l’admettre, puis la verbaliser. Il faut aussi prendre les mesures qui nous permettront de ne pas reproduire la même erreur dans l’avenir.

C’est encore là une occasion de grandir, de devenir plus humain. Mais conserver cette culpabilité et la ressasser ne fait que aggraver les choses.

Il ne sert à rien non plus de s’enfermer dans l’accusation des autres. Certes, d’autres personnes ont une responsabilité, grave parfois, dans nos adversités. Reconnaître leur responsabilité c’est une chose, mais ce n’est pas en les accusant que nous allons progresser. Dialoguer avec elles est parfois possible et permet d’obtenir justice, compensation ou réparation. Souvent c’est impossible. La justice humaine, malgré ses limites, doit intervenir.

Mais les personnes qui s’en sortent le mieux et qui progressent sont celles qui passent de l’accusation au pardon.

D’autres réactions possibles

Sourire à l’adversité.i

Sourire à l’adversité ? C’est beau, certes. Mais est-ce souhaitable ? Et puis, comment y parvenir ?

Souhaitable,  ça l’est. C’est plus facile d’encourager quelqu’un qui a le sourire que quelqu’un qui se plaint. Vous avez tous remarqué que lepersonnes qui ne font que se plaindre font le vide autour d’elles. Personne n’a envie de les rencontrer pour les entendre se plaindre des heures durant.

Bien sûr, ça ne supprime pas l’adversité, mais ça la prévient en partie.

De plus, le sourire ne fait pas que limiter le taux d’adversité que nous rencontrons tous. Il nous rend plus aimables et donc plus aimés. Et il n’y a rien de plus important pour nous que de nous sentir aimés. L’amour que nous recevons nous donne une force incroyable.

Regardez le jeune homme amoureux ou la jeune fille amoureuse. Quelle énergie pour aller rencontrer l’être aimé ! Quels prodiges d’organisation pour trouver le temps nécessaire dans un programme parfois déjà bien rempli ! Quel soin pour se faire beau ou belle ! Quelle joie dans le regard ! Cette force est très utile pour faire face à l’adversité. Une personne aimée a plus d’énergie pour lutter. Et puis, elle n’est pas seule pour faire face. Elle partage ses soucis et elle trouve auprès de ceux qui l’aiment l’aide nécessaire pour combler ses propres faiblesses.

Jusqu’au bout

Sourire à l’adversité ce n’est ni se laisser écraser sans réagir, ni provoquer l’adversité. Le sourire ne dispense pas de l’effort qui consiste à analyser l’adversité et à lutter contre ses causes curables.

Il faut réagir contre le mal. Mais réagir sans multiplier le mal.

Quelques conseils pour trouver la sérénité

Ce qui importe c’est d’éviter les frustrations perpétuelles. Elles sont légion et il suffit de tendre l’oreille aux discussions en public, tout le monde se plaint, rien ne va…On en veut toujours plus alors forcément quand on ne l’obtient pas, on est insatisfait. Il faut réfléchir sur soi et définir ses besoins réels, donner un sens à sa vie.

La confiance en soi ou  l’image que l’on donne de soi

Là encore, on veut ressembler à des modèles, se fondre dans un moule formaté par les médias. Inutile de s’auto-flageller si l’on n’a pas les critères nécessaires (trop ceci… pas assez cela….). Mais, au contraire, se persuader que c’est une chance d’être unique, de valoriser son originalité, ce qui ressort de soi et correspond à chaque individu.

L’hyperactivité, cette tendance d’aujourd’hui !

L’hyperactivité, cette tendance actuelle à être toujours en mouvement, à multiplier les occupations, à s’activer de manière compulsive dans tous les sens, est néfaste. Il faut calmer le jeu, se poser, se recentrer sur soi pour comprendre et prendre conscience de ce qui se passe.

Chaque chose en son temps

Les médias, qui renvoient en boucle, quotidiennement, drames, catastrophes, informations pessimistes nous font redouter le pire. Face à ces lendemains incertains, il faut être apte à rebondir, croire en soi, en ses capacités, profiter de l’instant présent et prendre conscience de ce que l’on vit à ce moment-là ; rien ne sert d’idéaliser le passé, d’anticiper sur un avenir improbable…Carpe diem.

Nos émotions, plus encore si elles sont exacerbées, nous entraînent souvent sur des pensées négatives qui nous mènent à l’erreur en nous masquant la vérité. Il faut là encore relativiser ce que l’on ressent. Être capable lorsque l’on sent une émotion nous envahir de s’apaiser, en respirant profondément pour retrouver sa sérénité intérieure.

Si s’inquiéter peut être positif en ce sens que cela donne à réfléchir, être en permanence dans un état d’angoisse, se faire du souci à tout propos, attendre la survenue d’hypothétiques problèmes et les amplifier ne l’est pas du tout.

Profitez de l’état de grâce. ..

Il faut prendre du recul, gérer cet état, qui ne l’oublions pas, est contagieux pour l’entourage et savoir apprécier cet instant de grâce !

Que la Force soit avec vous !

Sources : en route pour le ciel et 20 minutes

Vous en pensez quoi, vous ? Laissez-nous un petit commentaire!